Le Maroc et l’Algérie au Sahel

Article de Omar Khales

En 1589, une expédition envoyée par Ahmad al Mansour al Dahbi, sultan marocain sous la dynastie saadienne, mettait fin à l’Empire Songhaï et s’emparait de Tombouctou. Cet événement est l’un des nombreux marqueurs des liens importants, et de tous types, qui lient le Maghreb et le Sahel depuis plusieurs siècles.

Si le Sahara est l'océan séparant les pays d’Afrique du nord du reste du continent, le Sahel en est le littoral (en arabe, le terme al-sahil السَاحِل signifiant côte, rivage). Large bande formant une zone de transition entre le désert au nord et les climats tropicaux au sud, cette région est traversée par 5 pays, allant de la Mauritanie avec sa façade atlantique jusqu’au Soudan et la Mer Rouge. Certains territoires du Sénégal, du Nigéria ou de l’Erythrée sont également englobés dans cet espace. S’il présente de nombreux atouts, notamment eu égard à sa position qui en fait un lien entre la méditerranée et l’Afrique Subsaharienne, il est toutefois au centre des préoccupations du fait des menaces sécuritaires qui freinent fortement son développement. En effet, entre les révoltes locales, les offensives terroristes qui se multiplient et une instabilité politique structurelle, la région est en proie à des turbulences de toutes sortes. C’est dans ce climat de tensions que le Maroc et l’Algérie mènent une bataille, à la fois diplomatique, culturelle, sécuritaire et économique pour tenter d'asseoir leur influence sur la région et entraver celle du rival.

La Situation au Sahel depuis 2011

Le Sahel n’a jamais été connu pour sa stabilité. En effet, depuis leur indépendance, les pays de la région ont été en proie à de multiples conflits territoriaux couplés à une succession de coups d'État militaires. Néanmoins, la situation depuis 2011 s’est grandement envenimée, en particulier eu égard à la montée en puissance de la menace djihadiste et du spectre de la guerre civile. Le Mali est le premier pays à avoir subi cette vague venue à la suite des printemps arabes et de la chute du président libyen Kadhafi dont les stocks d’armes se sont répandus sans contrôle, finissant dans les mains de diverses mouvances. Ainsi, dès 2012, l’Etat fait face à une insurrection des communautés du nord du pays. Celles-ci réclament l’indépendance de l’AZAWAD (englobant l'ensemble du nord malien), et elles ont rapidement été accompagnées par des premiers éléments salafistes djihadistes. Le Salut des autorités viendra de la France qui, en 2013, lance l’opération Serval. Cette dernière est un succès, stoppant les troupes insurrectionnelles qui menaçaient de s’emparer de Bamako et avaient mis l’armée malienne en déroute, avant de finalement les repousser et mettre le sud du pays hors de danger. Les autres pays sahéliens ont eux aussi connu leur lot de turbulences. En octobre 2014, le président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 1987 et la mort de Thomas Sankara, est renversé. Le nouveau régime, bien que démocratique, demeure assez instable, comme en témoigne la tentative de coup d'État menée par le général Gilbert Diendéré.

Au-delà de ces divers marqueurs d’instabilité, l’enracinement du djihadisme est la principale source de tensions dans la région, la zone dite des trois frontières (entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger) étant la plus en proie aux attaques terroristes. D’autres territoires sont également touchés. Ainsi, au Tchad, Idriss Déby Itno, le père de l’actuel président, a dû faire face à une offensive de Boko Haram qui a tué plus d’une centaine de militaires tchadiens. Sa réponse, l’opération “Colère de Bohoma”, lancée le 23 mars 2020 ne fut pas moins sanglante.

Les évolutions récentes modifient une situation déjà extrêmement complexe. Le début de la décennie 2020 est notamment marqué par deux éléments majeurs. D’une part, la déferlante de putschs, tous très similaires (de jeunes militaires qui prennent le pouvoir du fait de l’incapacité des pouvoirs en place à endiguer la menace terroriste). D’autre part, la montée en puissance du sentiment anti-français. Ce dernier élément est particulièrement important puisqu’il s’agit d’une réelle rupture. En effet, la Françafrique avait certes, de fait, cessé d’être d’actualité, ou du moins dans une certaine mesure, depuis le discours de la Baule de Mitterrand en 1990 et l’hégémonie économique chinoise à partir des années 2000. Toutefois, l’influence de l’hexagone demeurait importante de ce qui était avant 2020 encore considéré comme étant son pré carré.

Quels enjeux pour le Maroc et l’Algérie dans la région ?

Du côté d’Alger, les enjeux sont avant tout sécuritaires. En effet, à l’inverse du Royaume chérifien, ce dernier dispose d’une frontière directe avec le Sahel qui l’expose directement aux menaces terroristes. L’incident de la prise d'otages d'In Amenas en 2012 en est un exemple criant, au cours duquel 40 membres du personnel de l’installation pétrolière ainsi que l’ensemble du groupe terroriste trouvent la mort. Il est par ailleurs d’autant plus primordial pour l’Algérie de faire face à ces risques djihadistes vu le traumatisme algérien lors de la décennie noire qui marque encore les pensées de la population. Dans cette optique, le rôle assigné par l’armée algérienne est avant tout d’une part de sécuriser les frontières du pays, et d’autre part de potentiellement intervenir pour empêcher une déstabilisation complète du régime. Si ce dernier élément n’a jamais été mis en application, la récente modification de la constitution algérienne, dont l’article 31 autorise l’ANP (l’Armée Nationale Populaire) à intervenir à l’étranger à l’un demande d’un Etat. Toujours au niveau sécuritaire, l’autre enjeu pour l'Algérie est d’éviter d’être pris dans une sorte de ceinture ceinture de tensions, avec à l’ouest un Maroc hostile, à l’est une Libye en pleine guerre civile et au sud un Sahel extrêmement instable. Enfin, le dernier objectif algérien est celui de rattraper le retard accumulé sous la fin de présidence de Bouteflika, dont l’AVC a constitué un réel frein pour la diplomatie algérienne qui s’en est trouvée fortement handicapée.

Pour Rabat, les enjeux au Sahel sont à mettre dans le contexte plus large de la politique africaine lancée par le Royaume depuis l’accession au trône de Mohammed VI. L’objectif du royaume est de renouer avec le continent à la suite de sa sortie de l’Organisation de l’Union Africaine (ancêtre de l’Union Africaine) en 1984. C’est dans cette optique qu’il tente de déployer son influence dans les domaines économique, culturel et sécuritaire. L’autre objectif principal est évidemment en lien avec l’éternelle question du Sahara, le “prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international, et l'aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats que le Royaume établit” comme le considérait le monarque chérifien lors du discours du trône en 2022.

L’influence maghrébine sur le plan sécuritaire

De part l’importance de l’enjeu sécuritaire pour l’Algérie, il est évident que l’influence de celle-ci sur l’espace sahélien se manifeste particulièrement à ce niveau. En effet, pour protéger ses intérêts qui passent par le maintien de la stabilité dans la région, Alger s’est grandement investie notamment dans les divers processus de paix. Ainsi, l’un des éléments témoignant de cette politique de médiation est le processus des accords d’Alger. Signés en 2015 entre le gouvernement malien et les rebelles du nord du pays, ceux-ci prévoyaient la fin des combats (+ explication). Proposé par l’Algérie, qui de plus s’est portée garante de son respect, ce plan témoigne de l’envie du pays des Fennecs de s’investir dans les enjeux militaires dans la région. Il est également important de noter que, dans le cadre de la protection des 2300 Km de frontière le séparant du Sahel, plus de 20000 soldats sont déployés afin d’empêcher tout débordement ou menace.

Du côté marocain aussi l’investissement sur le plan sécuritaire est de mise. Toutefois la situation géographique du Royaume fait que sa politique diffère forcément de celle de son rival. En effet, il ne dispose pas de frontière avec la zone la plus instable du Sahel (à savoir celle englobant le Mali, le Niger et le Burkina Faso qui concentrent la quasi-totalité des attaques terroristes). De ce fait, l’instabilité de cette dernière n’est pas une menace aussi existentielle que pour l’Algérie. Cela n’empêche cependant pas le Maroc de s’impliquer du point de vue militaire. En témoigne entre autres le renforcement de la coopération avec le Mali qui touche ce domaine, et qui a été récemment relancé par la visite du Ministre marocain de l’éducation et des sports porteur d’un message du Roi dans lequel il est écrit “[le Maroc] est disposé à renforcer davantage la coopération entre les deux pays dans le domaine militaire”. Une convention avait par ailleurs été signée en 2014 lors de la visite du souverain chérifien à Bamako. De même le Royaume s’est engagé à former des militaires et officiers maliens à la lutte antiterroriste.

L’influence religieuse

Au regard de l’importance de l’Islam au Sahel, il s’agit d’un élément primordial dans la politique d’influence pour tout pays musulman cherchant à s’investir dans la région. La branche de l’islam sunnite dominante est le rite malékite, le même que celui pratiqué au Maghreb. Plus particulièrement, la Tijaniyya ou Tariqa Tijaniyya (la voie tijane en français) est la confrérie religieuse dominante dans la région et la plus influente. Elle a été fondée par Ahmad Tijani, né en 1738 dans la régence d’Alger et mort en 1815 à Fès, capitale de l’Empire Chérifien. Si Alger et Rabat tentent tous les deux de tirer profit du statut de ce religieux pour les populations sahéliennes, le Royaume semble avoir une large longueur d’avance. Ainsi, la tombe de Tijani à Fès est bien plus mise en avant que son lieu de naissance présumé en Algérie, et sa fréquentation par les fidèles est bien plus élevée. De même, le Maroc dispose de manière générale d’une assise religieuse plus conséquente que son rival qui tient à divers autres éléments. En outre, le statut même du chef de l’Etat dans les deux pays n’est pas anodin. En effet, là où la figure d’un président n’est, de par la nature même de cette position, reliée qu’au champ séculier, celle d’un monarque dispose d’un prestige religieux davantage conséquent et en lien également avec le domaine temporel. L’ascendance du Roi Mohammed VI augmente de surcroît son rayonnement religieux, la dynastie alaouite descandant du prophète de l’Islam. Enfin, le titre de commandeur des croyants, associé aux sultans marocains depuis l’établissement des premières dynasties et inscrit dans la constitution, ajoute à cette importance religieuse.

Un événement en particulier met en avant l’influence marocaine sur ce volet. En juillet 2020, des manifestations secouaient la capitale malienne, Bamako, et qui étaient menées par l’imam Dicko. La situation s’apaise cependant le 17 juillet, grâce selon les sources consultées par Jeune Afrique à une médiation pilotée depuis Rabat. Le média panafricain abonde dans ce sens en affirmant que “le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita a, sur instructions précises du roi Mohammed VI , piloté depuis Rabat une discrète médiation entre le leader du Mouvement du 5 juin, l'imam Mahmoud Dicko, et le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK)”. Après une visité de l’ambassadeur marocain Hassan Naciri, l’imam accepte de négocier avec les autorités maliennes, empêchant un potentiel bain de sang entre ses partisans et les forces sécuritaires.

Le niveau économique

Sur le plan économique, le Maroc jouit d’une avance plus que conséquente. En effet, depuis le début du XXIe siècle les entreprises marocaines, qu’elles soient publiques ou privées, ont lancé une vaste offensive sur les marchés africains, dont ceux du Sahel. Au niveau du secteur bancaire, Attijariwafa Bank se distingue avec ses très nombreuses filiales qui occupent toutes une place primordiale dans les économies des Etats où elles sont implantées (CBAO Sénégal, CBAO Bénin, CBAO Burkina Faso, CBAO Niger, Crédit du Mali). Il en est de même pour la Banque Populaire, deuxième acteur du secteur bancaire marocain qui dispose de filiales au Burkina Faso, au Sénégal, au Niger, au Mali et en Mauritanie. Bank of Africa enfin dispose entre autres de la Banque de Développement du Mali et de plusieurs antennes dans d’autres Etats sahéliens. Ainsi, en Afrique de l’Ouest, ces banques ont damé le pion aux institutions françaises, comme l’a souligné le cabinet de conseil en stratégie Nouvelles Donnes dans sa récente étude « Banking Survey Emerging Markets » : « Attijariwafa, la BMCE et la BCP détiennent près du tiers des agences de la zone, quand BNP Paribas et Société générale en possèdent à peu près 15 % ». Au-delà de ce secteur d’activité, celui des télécoms illustre tout autant le poids économique du royaume au Sahel. Dans ce sens, Maroc Telecom dispose de plusieurs filiales qui dominent leur marché local (Mauritel en Mauritanie qui occupe 58% du marché, Onatel au Burkina Faso avec 49% de part de marché ou encore Sotelma au Mali avec 39% de part de marché). Toutefois, certaines limites restent à signaler. L’adhésion du Royaume à la CEDEAO (Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest), pourtant initiée en 2017, n’a jamais été concrétisée. Le Nigéria notamment se serait opposé à cette opération, du fait de la méfiance des entreprises nigériannes vis-à-vis de leurs concurrentes marocaines dont la concurrence n’est pas perçue d’un bon oeil du côté des milieux d’affaires de Lagos.

L'Algérie pour sa part ne dispose pas de la même influence économique, ce qui est dû à divers facteurs. Il est en effet à noter qu’à Alger, l’importance du Sahel n’est souvent perçue que sur le plan sécuritaire et diplomatique, du fait des intérêts algériens qui se concentrent notamment sur la sécurité régionale. De ce fait, le volet économique n’a pas vraiment été au coeur des préoccupations. De plus, le secteur privé est bien moins vivace en Algérie qu’au Maroc, alors que c’est bien ce dernier qui a permis au Royaume d’étendre son emprise économique. Enfin, le repli algérien sur elle-même du temps de la fin de règne du président Bouteflika n’a certainement pas facilité les choses. Toutefois, les autorités du pays, suite au départ du même président à la suite du Hirak en 2019, prennent conscience de ce retard et tentent de concurrencer l’éternel rival marocain. Ainsi, des filiales bancaires ont été ouvertes en Mauritanie et au Sénégal en 2022, bien que celles-ci soient encore loin de disposer de la même assise que leurs rivales marocaines qui dominent chacune leur marché respectif. De même, le pouvoir a décidé de réactiver le projet de Gazoduc Transsaharien, devant relier les champs gazier nigérians vers l’Algérie puis l’Europe, dans l’objectif de faire face au plan marocain qui prévoit plutôt de passer par la côte atlantique africaine.

Les pays du Maghreb face aux influences extérieures

Le Maroc comme l’Algérie font tous les deux face à de multiples limites à leur influence au Sahel, concurrencée par de nombreux Etats. Ainsi, au niveau économique, la Chine, comme dans le reste de l'Afrique, dispose d’une emprise plus que conséquente. Elle est dans ce sens le premier pays fournisseur du Mali, du Burkina Faso, du Niger ou encore du Soudan. De même ses investissements sont nombreux et touchent tous les domaines, que ce soit au niveau des mines, des infrastructures de tous types ou encore des constructions sportives comme en témoigne le stade malien du 26 mars construit par une entreprise chinoise en 2001. La France quant à elle également dispose encore, malgré la propagation du sentiment anti-français et de la déliquescence de la France-Afrique, d’une influence importante. Le principal marqueur de cette dernière est l’utilisation par les Etats de la région du Franc CFA, perçu comme étant un des legs de la période coloniale.

Mais au-delà de ces considérations économiques, les deux frères ennemis du Maghreb sont aussi concurrencés sur le plan sécuritaire. En outre, la Russie place ses pions depuis le déclin de l’emprise française à partir du début de la décennie 2020, avec le groupe Wagner en première ligne qui, de plus, depuis la mort de son leader Evgeni Prigogine se situe très clairement sous la coupe de l’état-major de Poutine. Ainsi la présence de ces mercenaires est attestée, ou du moins fortement suspectée comme au Mali où ils ont participé aux récentes offensives des FAMA (forces armées maliennes). La Turquie également est présente, s’étant notamment distinguée par la vente de drones aux troupes régionales. Le Mali notamment avait réceptionné le 16 mars 2023, trois drones de type Bayraktar TB2 et quatre avions de chasse L-39 Albatros de fabrication turque et russe et plusieurs autres matériels de guerre. L'Iran a également tente de pousser ses pions dans la région. Cette récente offensive diplomatique a été mise en évidence récemment au Mali. Le Conseil national de transition (CNT), organe législatif de la junte, a annoncé le 3 janvier l'ouverture, dans l'année à venir, de deux facultés de l'université d'Iran : une technique et professionnelle, ainsi qu'un centre d'innovation informatique, comme l'indique le communiqué. Cette annonce fait suite à une réunion entre l'ambassadeur iranien à Bamako, Hossein Taleshi Salehani, et le colonel Malick Diaw, président du CNT. Auparavant, M. Salehani avait rencontré en octobre 2023 un autre membre influent de la junte, le colonel Sadio Camara, ministre de la Défense. À la suite de ces rencontres, les deux pays se sont engagés à "renforcer les liens de coopération à travers la défense et la sécurité", comme l'avait précisé l'armée malienne dans un communiqué, sans fournir de détails supplémentaires.

Maroc et Algérie à l’épreuve des évolutions récentes au Sahel

L’élément moteur des évolutions actuelles dans l’architecture politique sahélienne est sans nul doute la déferlante de coups d’états qui se sont succédé depuis 2020. L’Algérie comme le Maroc ont tous les deux été relativement prudents dans leur rapport à ces événements, avec cependant des différences. D’une part, Alger a condamné la majorité des renversements, sans toutefois se montrer aussi véhémente que la CEDEAO ou certains Etats occidentaux. Les relations diplomatiques n’ont par exemple pas été particulièrement altérées - du moins dans un premier temps-. A l’inverse, le Maroc s’est distingué par sa diplomatie du silence. Une politique du “motus bouche cousue” comme l’écrivait le magazine Jeune Afrique dans son numéro du 11 octobre 2021. De cette façon, lors du premier putsch militaire au Mali, en août 2020, le royaume s'était contenté d'appeler « les différentes parties à un dialogue responsable », ce qui a permis à la diplomatie marocaine de ne pas couper les ponts avec Bamako. Le Ministre des affaires étrangères Nasser Bourita a par ailleurs fait le déplacement pour rencontrer les nouvelles autorités en place, opération renouvelée à la suite du deuxième coup d'État initié par le colonel Goïta.

Bibliographie:

Jeune Afrique, “L’Algérie fait son come back diplomatique sur le continent africain”, https://www.jeuneafrique.com/1154478/politique/diplomatie-le-come-back-de-lalgeriesur- le-continent-africain/

Jeune Afrique, “Maroc-Mali : le jour où Mohammed VI a évité le pire”, https://www.jeuneafrique.com/1016630/politique/maroc-mali-le-jour-ou-mohammedvi- a-evite-le-pire/

Jeune Afrique, “Les banques marocaines à la fête”, https://www.jeuneafrique.com/232811/economie-entreprises/les-banques-marocainesa- la-fete/

RFI, “Dix ans après l'attaque d'In Amenas, l'Algérie n'a pas ménagé ses efforts sécuritaires”, https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230116-dix-ans-apr%C3%A8s-l-attaqued- in-amenas-l-alg%C3%A9rie-n-a-pas-m%C3%A9nag%C3%A9-ses-efforts-s %C3%A9curitaires

Le Monde, “Au Sahel, l’Iran en pleine offensive diplomatique”, https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/01/09/au-sahel-l-iran-en-pleine-offensivediplomatique_ 6209852_3212.html

Le Monde, “L’Algérie à la peine face à une nouvelle géopolitique régionale hostile”, https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/02/09/l-algerie-a-la-peine-face-a-unenouvelle- geopolitique-regionale-hostile_6215575_3212.html

Médias 24, “Initiative Atlantique: le Maroc réunit les pays du Sahel à Marrakech”, https://medias24.com/2023/12/22/initiative-atlantique-le-maroc-reunit-les-pays-dusahel- a-marrakech/

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