Le Liban ; État souverain ou dépendant des intérêts des puissances régionales et internationales ?
Article de Sandrine Sader . Écrit en décembre 2023
Alors que la guerre entre Israël et Gaza s’intensifie à la suite des attaques du Hamas du 7 octobre, des tensions à la frontière entre Israël et le Liban se multiplient, avec une crainte d’une escalade régionale du conflit engageant le Hezbollah, acteur politique libanais soutenu par l’Iran dont la branche militaire est souvent considérée comme organisation terroriste. Le 3 novembre, Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, a tenu son premier discours depuis les attaques, un discours très attendu puisqu’il allait déterminer l’avenir du rôle du Liban dans le conflit, et par conséquent, de la guerre pour la région. Nasrallah a montré dans son discours un soutien clair au Hamas, et a parlé d’une possibilité de l’implication du Hezbollah dans le conflit, même si pour l’instant, une entrée claire du parti dans la guerre n’a pas été exprimée.
Ces évènements nous mènent à nous interroger sur le rôle du Liban dans les intérêts des puissances régionales et mondiales, sur leur importante implication au Liban, et sur leur opposition indirecte dans la politique libanaise.
Comment, tant actuellement que dans son histoire, le Liban est-il le terrain d’affrontement des puissances ?
Il serait pertinent de partir d’une approche historique, en traitant d’abord du mandat français pour comprendre le rôle de la diplomatie française au Liban, et ensuite de la guerre civile libanaise, afin d’y analyser l’implication et l’affrontement indirect des puissances régionales et mondiales sur le territoire libanais. Nous aborderons par la suite les intérêts actuels des puissances au Liban et leur opposition sur la scène politique libanaise, faisant du Liban un État failli.
Approche Historique :
I/ Du mandat français jusqu’aujourd’hui : l’intérêt de la diplomatie française au Liban
Seulement deux jours après l’explosion meurtrière du port de Beyrouth du 4 août 2020, le président français Emmanuel Macron s’est rendu au Liban, montrant une image diplomatique de soutien, même de parrainage de la part de la France. Pour comprendre ce rapprochement historique et les relations diplomatiques entre les deux pays, nous devons remonter au mandat français sur le Liban.
En 1916, durant la Première Guerre Mondiale, le diplomate britannique Mark Sykes et le diplomate français François Georges-Picot signent l’accord secret « Sykes-Picot », se partageant les dépouilles de l’Empire Ottoman, attribuant à la France le futur Liban, la Syrie, et le Sud-Est de la Turquie actuelle. C’est en avril 1920, lors de la Conférence de San Remo, que le mandat français sur la Syrie et le Liban s’est institutionalisé2. Parallèlement, un mouvement national arabe s’était élevé, avec une proclamation unilatérale d’un royaume arabe de Damas avec à sa tête le roi Faysal, auquel a mis fin le Général Gouraud. Le premier septembre 1920, ce-dernier déclare la création du Grand Liban, un « État indépendant sous mandat français », incluant le Mont Liban, la vallée de la Beqaa et le littoral. En ce qui concerne l’administration du territoire, un Conseil consultatif a été mis en place au Liban, où étaient représentées les 17 communautés religieuses identifiées, instituant ainsi un communautarisme religieux. De plus, la Constitution libanaise, adoptée en 1926, inspirée par certaines lois constitutionnelles françaises de l’époque, a mis en place un système de confessionalisme, consistant en la distribution du pouvoir politique proportionnellement aux différentes communautés religieuses, qui a été préservé et précisé suivant l’indépendance du Liban (1943), lors du « Pacte National » entre Bechara El Khoury et Riad El Solh, respectivement président et premier ministre.
Alors, il est pertinent à présent de nous interroger sur l’intérêt de la France d’avoir établi ce mandat au Liban, et le rôle diplomatique qu’elle maintient encore aujourd’hui. L’historien et professeur français Henry Laurens, spécialiste du Moyen-Orient, écrit: « Les instruments de l’influence française étaient le protectorat catholique, les intérêts économiques et un action culturelle définie alors comme étant une « présence morale » »4. L’intérêt français était d’abord effectivement une volonté de protéger les communautés chrétiennes au Liban, mais au-delà de s’y limiter, la France cherche à stratégiquement étendre son hégémonie, son Soft Power dans la région, dans un Grand Liban chrétien et francophone, adoptant même une vision « messianique » justifiant son intervention par une « légitimité morale ». Cette influence est toujours très présente aujourd’hui, que ce soit au niveau culturel (langue, éducation) au niveau politique (administration, système politique), que par le rôle que la diplomatie française adopte, se présentant comme une figure protectrice du Liban, et communiquant avec des personnalités politiques libanaises.
II/ La guerre civile libanaise (1975-1990), un conflit des puissances ?
La guerre civile libanaise (1975-1990), est un conflit armé intraétatique ayant opposé le Mouvement National, coalition de gauche, majoritairement musulmane, soutenant la cause palestinienne, aux partis chrétiens de droite nationaliste. Cette guerre, ayant fortement impliqué des acteurs internationaux, a également forgé la scène politique libanaise actuelle.
Georges Corm, politologue, historien et économiste libanais, écrit dans Géopolitique du conflit libanais : « En réalité, il n’y a ni Islam véritable, ni christianisme véritable en cause dans le conflit libanais, mais des enjeux géopolitiques qui ont trouvé au Liban des points de fixation symboliques d’une commodité extraordinaire. Le tableau d’affichage des gains et des pertes de prestige des grands acteurs du conflit du Moyen-Orient est au Liban ».
Nous nous intéressons par conséquent aux intérêts motivant l’implication et l’interposition des puissances régionales et mondiales dans le conflit, décrits par Georges Corm comme une « Infiltration poussée, idéologique et militaire ».
Les ambitions syriennes dans le conflit libanais
D’abord, en 1976, la Syrie, puissance arabe frontalière du Liban dirigée par Hafez El Assad, du parti Baas, s’implique dans le conflit, faisant valoir ses ambitions. Le Baas est un parti politique syrien, panarabe, socialiste et laïc fondé par Michel Aflak et Salah El Din Bitar en 1944, avec l’objectif d’une unité arabe. C’est ainsi qu’a émergé le projet panarabe de la Grande Syrie (« Bilad Al-Sham» ), un État arabe unissant les pays du Levant. Alors, la Syrie s’impose diplomatiquement et militairement au Liban pour faire du Liban un État Vassal, occupant entre 1976 et 1982 une partie du territoire, de la Bekaa à Beyrouth, et au Sud. L’imposition syrienne était motivée, d’abord par une crainte de la formation d’une alliance entre les chrétiens Libanais et Israël, et une volonté d’éviter une invasion israélienne de la Syrie en passant par le Liban, notamment par le contrôle du Sud du pays. Enfin, la Syrie fait valoir ses intérêts géopolitiques et stratégiques de puissance régionale par une ambition de contrôler la résistance palestinienne au Liban8. Effectivement, la Syrie, qui avait d’une part soutenu les partis de gauche, a trouvé de l’autre ses intérêts géopolitiques menacés par les gains de puissance de la résistance palestinienne au Liban et craignait l’instabilité et la potentialité d’une nouvelle guerre que pourrait causée une montée en puissance de l’Organisation de Libération Palestinienne (OLP) et de la lutte palestinienne du territoire libanais. C’est ainsi qu’en 1976, elle s’oppose à l’offensive des forces de gauche, musulmanes et palestiniennes, mais s’allie ensuite avec l’OLP en 1979, en réactions aux accords de paix entre l’Égypte et Israël (Camp David (1978), traité de Washington (1979).
Le déroulement, les oppositions et les évènements de la guerre civile libanaise ont alors été sensibles aux évènements géopolitiques régionaux et aux intérêts extérieurs, en l’occurrence de la Syrie.
La guerre civile libanaise, un prolongement du conflit israélo-arabe?
« Rien de ce qui s’est passé entre Libanais n’aurait pris cette ampleur, ce cours dramatique, si le Liban ne s’était retrouvé dans l’engrenage du conflit israélo-arabe ; ou mieux, pour d’autres, de la rivalité Est- Ouest » (Georges Corm)
Depuis la proclamation de l’État d’Israël par Ben Gourion le 14 mai 1948, et la première guerre israélo- arabe du 15 mai 1948, à laquelle participe le Liban, le soutien de la cause palestinienne et l’opposition à Israël est un enjeu d’union pour les États arabes, et la guerre de 1975-1990 peut être analysée sous le prisme d’un prolongement du conflit israélo-arabe, une guerre par procuration opposant indirectement les deux camps par le biais d’alliés interposés.
En 1969, les accords secrets du Caire sont signés entre Yasser Arafat, à la tête de l’Organisation de Libération de la Palestine et le général Émile Boustany, commandant de l’armée libanaise, permettant la lutte palestinienne à partir du Sud du territoire libanais. Alors, l’implication du pays dans le conflit israélo-arabe et les tensions avec Israël sont renforcées, ayant des répercussions sur sa politique intérieure, notamment dans un contexte de guerre civile, avec une division du peuple entre une gauche pro-palestinienne et une droite nationaliste. En effet, nous pouvons qualifier la guerre libanaise d’une guerre par procuration, proxy war, où les pouvoirs s’opposent indirectement en soutenant financièrement ou militairement des groupes qui s’affrontent à l’intérieur du pays. D’une part, les pays arabes ont soutenu l’installation de Fedayins de l’OLP au Liban et la résistance palestinienne du Liban, notamment après la défaite arabe lors de la Guerre des Six Jours (1967)11. De l’autre, Israël s’implique dans le conflit, à la fois par le soutien de groupes chrétiens, que par des opérations militaires qui montrent son intervention directe. Effectivement, le Tsahal, armée israélienne, envahit le Sud du Liban en 1978 lors de l’opération « Litani », avec l’objectif d’éliminer les hommes de l’OLP qui y sont installés, et soutient l’Armée du Liban Sud (ALS), milice de l’ancien général de l’armée libanaise Saad Haddad, s’opposant à présence palestinienne au Liban. L’opération résulte dans l’envoi de la Force Intérimaire des Nations Unies pour le Liban (FINUL), une force d’interposition au Sud du Liban avec le but d’établir la sécurité entre les États. En 1982, Israël lance l’opération « Paix en Galilée » qui vise à éliminer les bases de l’OLP à Beyrouth, et favorise également l’accès au pouvoir du leader chrétien des Forces Libanaises Bachir Gemayel par une aide politique et la formation militaire de ses hommes après son accès au pouvoir.
Alors, la guerre civile libanaise ne se limitait pas à un affrontement interne, puisqu’elle impliquait des intérêts géopolitiques des puissances régionales, et même d’une opposition indirecte entre Est-Ouest, entre l’Union soviétique et les États-Unis dans un contexte de Guerre Froide (1947-1991).
La guerre libanaise et a été marquée par les évènements régionaux, et son déroulement et ses tournants ont largement dépendu sur les dynamiques des puissances, leurs ambitions changeantes, leurs intérêts géopolitiques et stratégiques. Même l’accord de Taëf (Arabie Saoudite, octobre 1989) mettant fin à la guerre, fait sous la médiation d’un comité tripartite du Maroc, de l’Algérie et de l’Arabie Saoudite, membres de la Ligue des États arabes qui tentait de résoudre le conflit, est le résultat de pressions diplomatiques et non d’une volonté interne de résolution du conflit et de cohésion sociale.
III/ L’impact idéologique des puissances régionales sur la scène
L’imposition des acteurs internationaux dans la politique libanaise interne révèle que ce pays est un État Pivot, expression de Mackinder et Spykman désignant une zone géographique dont le contrôle est stratégique pour étendre son hégémonie et sa domination, ayant alors une importance géopolitique qui suscite l’intérêt des puissances. En effet, depuis la guerre civile, et jusqu’aujourd’hui, les intérêts des puissances et leur hégémonie s’illustrent sur la scène politique libanaise, faisant également du Liban un État Tampon qui subissant les influences des puissances régionales sur son territoire.
Le Hezbollah, représentant des intérêts iraniens au Liban?
En 1982, face à l’occupation israélienne, les mouvements de résistance chiites émergent, dont le futur Hezbollah, soutenu par l’Iran dans un contexte suivant la Révolution islamique de 1979. Cette-dernière, alors en guerre avec l’Irak, envoie au Liban des gardiens de la révolution pour former les résistants islamiques, procurant donc un soutien militaire de formation, ainsi qu’un soutien politique, avec l’objectif de transmettre au Liban l’idéologie révolutionnaire de wilâyat al-faqîh, autorité politique religieuse de l’Ayatollah Khomeiny. L’installation des gardiens de la révolution à Baalback est permise par la Syrie, favorisant la montée en puissance des forces islamiques. Le Hezbollah s’affirme enfin en 1985 par la publication d’une lettre ouverte expliquant ses objectifs de lutte armée contre Israël et d’établissement d’un État islamique au Liban.
L’intérêt iranien par le soutien du Hezbollah au Liban est d’étendre son hégémonie sur la région et de créer un réseau de domination sur la Méditerranée, à la fois un intérêt économique et géopolitique.
Aujourd’hui, le Hezbollah est qualifié comme organisation terroriste par plusieurs pays dont les États- Unis, Israël, l’Allemagne, l’Australie, ou la France et l’Union Européenne qui, elles, reconnaissent son aile militaire comme terroriste, mais pas son aile politique. Ce parti légitimise toujours sa présence par son objectif d’opposition à Israël et par l’argument de l’évacuation des territoires occupées par Israël, et justifie son armement en reconnaissant les fermes de Chebaa, situées entre le Liban, la Syrie et Israël, comme terres libanaises occupées par Israël.
L’Arabie Saoudite s’impose au Liban pour contrer l’influence iranienne
Face à l’influence militaire, politique, sociale et idéologique de Téhéran, l’Arabie Saoudite s’impose également sur la scène politique libanaise, avec une logique interétatique se basant principalement sur la puissance économique et financière. Effectivement, dans les années 1990, dans une période de reconstruction post-guerre, et alors que le Liban est sous présence syrienne, l’Arabie Saoudite se tourne vers les investissements au Liban, lui permettant implicitement d’étendre son hégémonie, en construisant une dépendance à l’économie saoudienne.
Cependant, l’imposition des intérêts saoudiens au Liban reste limitée, confrontée aux intérêts syriens, à la montée en puissance du Hezbollah et des intérêts iraniens, mais aussi par la faiblesse de sa stratégie dépendant en grande partie sur l’hégémonie financière. L’assassinat de Rafic Hariri le 14 février 2005, leader sunnite proche de l’Arabie Saoudite à la tête du gouvernement entre 1992 et 2004, période durant laquelle l’influence de l’Arabie Saoudite au Liban atteint son apogée, marque une rupture dans la présence des intérêts saoudiens au Liban.
Le Liban est un terrain d’affrontement opposant indirectement les intérêts iraniens aux intérêts saoudiens. L’accord irano-saoudien du 10 mars 2023 sous l’égide de la Chine, rétablissant les relations diplomatiques entre ces deux puissances, pourrait apporter une stabilité dans la région et avoir un impact considérable sur la politique interne libanaise, réduisant les tensions. Cependant, derrière l’accord se cachent des intérêts diplomatiques : une volonté saoudienne de stabilité pour développer son projet économique, et une tentative iranienne de réduire les effets négatifs des sanctions internationales sur son économie. Les tensions entre les deux pays sont également loin de s’éteindre, puisque les ambitions nucléaires iraniennes inquiètent toujours l’Arabie Saoudite.
Le Liban est pris en étau, entre l’Iran, et des puissances qui s’y opposent : l’Arabie Saoudite, mais aussi les puissances occidentales. En effet, les États-Unis entretenant des relations complexes avec le Liban, avec d’une part une alliance, par le financement, par exemple, de l’armée libanaise, mais de l’autre, une opposition ferme au Hezbollah, imposant des sanctions économiques sur des personnalités politiques libanaises par exemple.
Libanisation, fragmentation sociale et État défaillant
Aujourd’hui, le Liban est un État fragmenté, divisé, tant sur le point social que politique, État tampon ne parvenant pas à équilibrer les influences qu’il subit, et n’ayant pas construit une mémoire collective autour de la guerre civile. On parle même d’un phénomène de Libanisation. Partant de l’expression « Balkanisation », faisant référence au morcèlement, à l’éclatement, la dislocation des Balkans en petits États indépendants au XXème siècle, la « Libanisation » est un phénomène plus subtil et très fort de fragmentation de l’État, résultant de l’affrontement religieux. Il s’agit d’une séparation du territoire, mais aussi intérieurement entre les confessions, surtout dans un contexte d’imposition des puissances étrangères sur la scène politique libanaise.
Par conséquent, les autorités nationales étant incapables de garantir le bon fonctionnement des institutions, le Liban est un État défaillant. Pour Olivier De Schutter, juriste belge et professeur de droit international nommé rapporteur spécial sur l’extrême pauvreté et les Droits de l’Homme par le Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies : « L'impunité, la corruption et les inégalités structurelles ont été intégrées dans un système politique et économique vénal conçu pour faire échouer ceux qui sont en bas de l’échelle »22. Le Liban connaît aujourd’hui une remise en cause de sa souveraineté nationale, par l’ingérence des acteurs externes, mais aussi par un recul démocratique, qui s’illustre par la remise en cause de l’indépendance de la branche judiciaire et de la séparation des pouvoirs, des droits de l’homme et de la liberté d’expression.
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